Expédition en Islande
- À partir de 4660 € /pers
- 9 jours et 8 nuits
Embarquez du 16 au 28 juillet 2024 pour une incroyable expédition marine entre deux océans dans le cadre exceptionnel du soleil de minuit.
Ce voyage a été élaboré par Emilien, conseiller expert Norvège. Inspirez-vous de ce programme pour co-construire votre itinéraire avec nos conseillers-experts et personnalisez votre voyage selon vos envies.
Arrivée à Longyearbyen, riche de plus de 2 000 habitants, la capitale du Spitzberg, à traduire par « ville de Longyear » (un entrepreneur dans le charbon en 1906). Nous veillons à prononcer – si nous pouvons – longg-yeur-buenn. Riche de 2 000 habitants, d’un musée remarquable et d’un conservatoire de semences mondiales, Longyearbyen offre une parfaite transition entre monde moderne et vie sauvage, tout comme notre navire, cocon douillet avec vue sur l’Arctique..
Accueil aéroport, arrêt photo à la Réserve mondiale de semences du Svalbard (Svalbard Global Seed Vault), puis vous visiterez également le remarquable musée du Svalbard ou le musée des expéditions polaires avant de rejoindre le port de Longyearbyen.
Embarquement à bord d’Exploris One en fin d’après-midi.
Couvrant près de 10 000 km², le parc national sur Spitzberg Nord-Ouest en consacre plus de la moitié à la mer : la tranquillité de l’ours polaire, grand marcheur et grand nageur, y est assurée et nos chances de le voir évoluer dans son milieu naturel sont à leur summum.
Les séances d’observation, coordonnées par les naturalistes de l’équipe d’expédition, vous rassemblent, impatients, sur les ponts d’Exploris One : être le premier à voir le Seigneur de l’Arctique dans les rochers est notre défi le plus partagé. En attendant la Rencontre, vous faites votre miel des guillemots de Brünnich, de deux espèces de bernache et des tout petits mergules qui peuplent les airs. C’est bien le seul espace où, quoique tout-puissant, l’ami ours ne saura venir les chasser.
Un jour au Spitzberg est un jour de glace. Chaque fjord dévoile son glacier, dont les dimensions sont effarantes, même de loin, depuis les ponts de notre navire. Vous en avez d’autant plus le tournis lorsqu’une sortie en zodiac vous rapproche d’un front glaciaire, tout en nous gardant à bonne distance pour que de tels géants puissent rugir et grogner sans nous mettre en danger.
L’un de ces mastodontes porte un nom qui vous fait sourire : le glacier de Monaco vous évoque plutôt une douceur de vivre sous des climats cléments que la rudesse de la nature qui vous entoure à l’instant. Ce nom est un hommage au fervent océanographe Albert Ier, prince de ce micro-État. L’heureux homme fit quatre voyages au Svalbard. Si nous pouvions l’égaler !
L’Arctique est un condensé d’énergie où le vivant ne dispose que de l’été pour renaître avant le retour des rigueurs de l’hiver. Comment faire ? Eh bien, commencer par limiter la croissance au strict minimum. Ici, on nomme arbres des plantes de 5 cm, car c’en sont bien, économisant sur chaque effort inutile. Car grandir plus pour être la proie du vent glaçant ? Non merci. Oxyria, cochléaria ou luzule confuse font de même et, bien que rases, composent une riche toundra.
Sur les falaises du Bellsund, vous voyez en nombre le mergule nain. Les deux millions d’individus couvrant la falaise n’ont pas l’air de trouver que leur taille soit un obstacle à créer une colonie. Et 160 espèces d’oiseaux adoptent la même recette de mère Nature, avec un parfait succès.
Lors d’une escale à Poolepynten pendant une croisière au Spitzberg, les voyageurs sont émerveillés par la beauté sauvage de cet endroit. La plage de galets offre une vue imprenable sur les montagnes et les glaciers environnants. Les phoques barbus se prélassent sur les rochers, tandis que les oiseaux de mer volent au-dessus des falaises abruptes. Les excursions en zodiac permettent d’explorer les criques isolées et de s’approcher au plus près de la faune arctique. C’est une expérience inoubliable au cœur de la nature préservée.
Sur la limite incertaine entre mer de Norvège et mer du Groenland, vous tracez fermement votre route. En cours de journée, vous apercevez enfin sur l’horizon les 2 277 m couverts de glace du mont Beerenberg, un volcan encore actif dans les années 1980. Il est le point culminant de l’île Jan Mayen, si isolée que vous avez le cœur serré.
Les eaux très poissonneuses où vous voguez sont également le rendez-vous de cétacés attirés par cette manne alimentaire. Baleine boréale, rorqual de Minke ou dauphin à nez blanc peuvent pointer leur rostre à tout moment. Et pourquoi pas la baleine bleue ?
Les eaux de cette région islandaise regorgent de vie marine, offrant des rencontres incroyables avec ces géants des mers. Les souffles puissants, les queues battant l’eau et les sauts gracieux créent des moments magiques. C’est une expérience inoubliable, empreinte de beauté naturelle et de respect pour ces créatures impressionnantes.
Après les populations limitées côtoyées durant notre grande traversée, Husavik avec ses 2 300 citoyens vous fait l’effet d’une mégalopole : image vite troquée contre celle d’un plaisant village le long de sa baie tout en courbes, de main de maître dessinée. Ce fut le premier établissement viking en Islande en 869.
Conscients d’une telle profondeur du Temps, vous étanchez aussi votre appétit de belle nature sur les rives du lac Myvatn. Vous marchez entre des piliers de lave et des pseudocratères dont l’éruption-mère remonte à trois siècles avant notre ère. Profondeur du Temps, donc… Si nous ne savions pas que l’Islande est le royaume d’un volcanisme très ancien mais à portée de connaissance, voilà qui serait fait. Et bien fait !
Et si vous partiez à la pêche ! Pas celle au poisson, trop attendue même si elle assura l’opulence de Bíldudalur au XIXe siècle – on la pratique d’ailleurs encore à la ligne sur les berges du village. Non ! Gardons plutôt à l’esprit qu’ici mer et merveille commencent par les mêmes lettres parce que, couvertes d’écailles ou grandes comme deux chevaux, de dangereuses créatures marines pullulent en ces eaux. Si, si ! Pour preuve, les villageois en aperçurent encore en 1883 et 1915 et vous constatez que le musée local leur est tout entier dédié.
Hallucinations ? Écho moderne d’une saga se déroulant dans le proche Geirþjófsfjörður ? (N’essayons pas de prononcer.) Vous prenez un plaisir amusé à vibrer quelques heures au rythme de ce folklore encore si vivace.
Votre exploration de la péninsule de Snæfellsnes se place sous des auspices littéraires puisque le cratère de son plus haut volcan (1 446 m d’altitude) est un accès direct vers le centre de la Terre… selon Jules Verne.
Vous acceptez – à regret – de ne pas aller vérifier cette idée et vous concentrez sur le moment mémorable que constitue un crapahut dans le maelström d’un champ de lave. Celui de Berserkjahraun, récemment apparu, est un chaos de basalte noir, de rhyolite rosée et de mousses vertes et ocre jaune. Quelle palette ! Les géologues vous décrivent sa création sans éruption mais par fissurage : la terre s’ouvre soudainement et rejette sa lave, aussi hypnotisante que mortelle..
En Islande, les volcans sont non seulement vivants mais fort inventifs.
Vous voici en « baie des fumées ». Les brumes que les colons remarquèrent ici au IXe siècle étaient celles de la géothermie naturelle de l’île et non les vapeurs d’un grand feu. À moins de considérer toute l’Islande comme un grand foyer incandescent. Les Vikings comprirent l’intérêt de fusionner leur culture à la nature de leur nouvel eldorado : à Thingvellir, vous descendez dans la faille volcanique où se tint leur parlement (le premier d’Europe, en 930).
Auprès des eaux furieuses de la chute Goðafoss, ils renoncèrent au paganisme en noyant les statues de leurs anciennes idoles. La cathédrale qui surplombe Reykjavik, comme la résidence d’été du chef de l’État à Thingvellir, témoigne de la permanence et de la pertinence de cette histoire millénaire.
Débarquement en matinée et vol retour vers Paris.
En fonction de vos envies, de la saison, des disponibilités et de la période à laquelle vous réservez votre voyage, le prix de votre voyage varie sensiblement. Le prix juste sera établi, avec votre conseiller expert, au moment de votre devis.
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