Le Spitzberg

Si, au Spitzberg, la nature sauvage est reine, les hommes n’y sont pas absents. Les équipes de scientifiques sont des habitants nécessaires du Spitzberg. Leurs stations sont réparties dans l’archipel, aussi bien à l’Université du Svalbard que dans les instituts nationaux (norvégien, français, anglais) du village de Ny Ålesund.

L’Arctique étant reconnue comme « sentinelle du climat », les chercheurs y repèrent l’impact du réchauffement de la planète sur l’environnement polaire. Outre biologistes et glaciologues, y travaillent aussi des astrophysiciens, du fait du ciel sans pollution lumineuse durant la nuit polaire. Nous admirons leur passion qui les tient six mois dans une obscurité totale, à dix degrés du pôle mais à bien moins au thermomètre !

Bienvenue à la Baie de la Madeleine, située sur l’archipel du Spitzberg en Norvège! Ce site isolé et époustouflant est un véritable trésor de l’Arctique, offrant des paysages sauvages et une biodiversité incroyable. En arrivant, vous serez émerveillés par les glaciers majestueux, les falaises abruptes et les vastes étendues de toundra.

Profitez d’une excursion en zodiac pour explorer les eaux glacées et approcher de près les glaciers imposants. Vous aurez peut-être la chance d’apercevoir des ours polaires, des rennes et une variété d’oiseaux marins dans leur habitat naturel. Les amateurs de photographie seront ravis par les opportunités de capturer ces moments uniques.

Pour les aventuriers, une randonnée guidée vous permettra d’explorer les environs et de découvrir la faune et la flore locales. La Baie de la Madeleine au Spitzberg est une escale inoubliable, offrant une immersion totale dans la beauté brute et la tranquillité de l’Arctique.

Un jour au Spitzberg est un jour de glace. Chaque fjord dévoile son glacier, dont les dimensions sont effarantes, même de loin, depuis les ponts de notre navire. Nous en avons d’autant plus le tournis lorsqu’une sortie en zodiac nous rapproche d’un front glaciaire, tout en nous gardant à bonne distance pour que de tels géants puissent rugir et grogner sans nous mettre en danger.

L’un de ces mastodontes porte un nom qui nous fait sourire : le glacier de Monaco nous évoque plutôt une douceur de vivre sous des climats cléments que la rudesse de la nature qui nous entoure à l’instant. Ce nom est un hommage au fervent océanographe Albert Ier, prince de ce micro-État. L’heureux homme fit quatre voyages au Svalbard. Si nous pouvions l’égaler !

Moment propice aux découvertes, l’été polaire attirait autrefois des navires aux intentions moins paisibles que celles d’Exploris One. À Texas Bar, de vieilles cabanes évoquent des siècles sévères pour la nature au Spitzberg. Les historiens de l’équipe d’expédition nous décrivent comment baleiniers et trappeurs, dès le XVIe siècle, décimèrent cétacés, morses et oiseaux, respectivement pour leur graisse, leur ivoire et leur duvet. Plus tard, le charbon attira bien des convoitises.

L’Arctique est un condensé d’énergie où le vivant ne dispose que de l’été pour renaître avant le retour des rigueurs de l’hiver. Comment faire ? Eh bien, commencer par limiter la croissance au strict minimum. Ici, on nomme arbres des plantes de 5 cm, car c’en sont bien, économisant sur chaque effort inutile. Car grandir plus pour être la proie du vent glacial ? Non merci. Oxyria, cochléaria ou luzule confuse font de même et, bien que rases, composent une riche toundra.

Circumnaviguer le Spitzberg offre un aperçu sur d’autres îles, Nordaustlandet, Barentsøya ou Edgeøya. D’étroits bras de mer les séparent, parfois encombrés de glace de mer, même en été.

C’est le cas du détroit de l’Hinlopen, entre Spitzberg et Nordaustlandet. S’y cachent des trésors : le béluga, célèbre baleine blanche, peut y nager en paix tandis que des oiseaux y nichent en colonies affolantes en taille… et en son : quel effet étourdissant doivent produire les 60 000 couples de guillemots de Brünnich d’Alkefjellet, la bien nommée « montagne aux pingouins » !

Les plages, sable sombre ou galets gris, ont aussi leurs usagers : troupeaux de morses empilés en tas odorants, ou rares mais ravissants renards polaires batifolant au milieu des bois flottés.

Le Fjord Freemanbreen, une merveille du Spitzberg en Norvège! Ce fjord enchanteur, bordé de montagnes abruptes et de glaciers imposants, vous offre une immersion unique au cœur de l’Arctique. À votre arrivée, vous serez captivés par la beauté saisissante et la tranquillité de ce lieu exceptionnel.

Naviguez en zodiac à travers les eaux glacées pour approcher de près le glacier Freemanbreen, un spectacle naturel à couper le souffle. Les passionnés de nature pourront y observer phoques, morses et une variété d’oiseaux marins dans leur habitat naturel.

Pour une aventure encore plus immersive, partez en randonnée guidée à travers les paysages sauvages de la toundra arctique, où chaque pas révèle une nouvelle facette de cette région préservée. Le Fjord Freemanbreen promet une escale mémorable, alliant découvertes naturelles et moments de sérénité en plein cœur de l’Arctique.

Bienvenue au Glacier Storfjorden, un joyau naturel situé au cœur des majestueux fjords norvégiens! Ce glacier spectaculaire, entouré de montagnes imposantes et de paysages à couper le souffle, est une véritable merveille de la nature. En arrivant, vous serez immédiatement frappés par la grandeur et la beauté immaculée de ce site. 

Profitez d’une excursion en bateau pour vous approcher au plus près du glacier, où vous pourrez observer les impressionnantes formations de glace et entendre le craquement des glaces se détachant et tombant dans l’eau. Les amateurs de photographie trouveront ici des opportunités incroyables pour capturer la splendeur de ce paysage unique. 

Pour les plus aventureux, une randonnée guidée vous permettra d’explorer les environs et d’en apprendre davantage sur la géologie et l’histoire de la région. Une visite au Glacier Storfjorden est une expérience inoubliable, offrant un aperçu de la puissance brute et de la beauté intemporelle de la nature.

Ce fjord spectaculaire, entouré de montagnes imposantes et de glaciers majestueux, offre une fenêtre unique sur la nature sauvage et intacte.

Observez les colonies de phoques se prélassant sur les glaces flottantes et guettez les ours polaires en quête de nourriture. Les oiseaux marins, tels que les mouettes tridactyles et les guillemots, peuplent les falaises escarpées, ajoutant un charme particulier à ce paysage grandiose.

L’Arctique se dévoile vite à nos yeux comme un condensé de vie où le vivant complète son cycle de reproduction en seulement trois petits mois.

Comment fait-il ? Par exemple, en ne perdant pas d’énergie à trop croître : les arbres se contentent de 5 cm et cela suffit à leur renouvellement annuel. En écoutant nos naturalistes nommer les différentes plantes de la toundra – oxyria, cochléaria, luzule confuse, nous goûtons à la poésie de ce monde sauvage.

Quelle aventure aussi de venir y nicher pour plus de 160 espèces d’oiseaux en massives colonies ! Ainsi, au Bellsund, les falaises sont couvertes de nids de mergules nains… néanmoins capables de composer une colonie géante : 2 millions d’entre eux se retrouvent au Svalbard chaque été.

Templefjorden, situé au Spitzberg dans l’archipel du Svalbard, est un fjord spectaculaire qui offre un panorama saisissant de montagnes escarpées et de glaciers majestueux. Son nom, inspiré par la formation rocheuse Temple Mountain, évoque la grandeur architecturale naturelle.

En été, les eaux claires et les paysages verts attirent les randonneurs et les amateurs de kayak, tandis qu’en hiver, la région se transforme en un paradis glacé, idéal pour les expéditions en motoneige et les observations de la faune arctique, comme les rennes et les phoques. Templefjorden est une destination prisée pour ceux qui cherchent à découvrir la beauté brute et intacte du Haut-Arctique.

Débarquement dans la matinée, et transfert vers l’aéroport de Longyearbyen pour vos vols réguliers. Arrivée à Paris prévue en début de soirée.