Circuit privé sur les sites religieux de Jordanie

Route en direction d’Umm Qais, l’une des Décapoles, connue dans l’Antiquité sous le nom de Gadara, où la maison du gouverneur ottoman a été restaurée et ouverte comme musée. Gadara offre une vue magnifique sur la vallée nord du Jourdain, la mer de Galilée (lac de Tibériade), la gorge de la rivière Yarmouk et les hauteurs du Golan.

Continuation vers Jerash (48 km au nord d’Amman). Ville gréco-romaine (appelée aussi Jerasa dans l’Antiquité), l’une des Décapoles (confédération des dix villes romaines datant du Ier siècle avant J.-C.). Jerash est connu sous le nom de Pompeii d’Orient pour son extraordinaire état de conservation. Elle est considérée comme la ville la mieux conservée et la plus complète de la Décapole.  Vous y verrez : temples, théâtres, places, bains et rues à colonnades d’origine. À l’intérieur des remparts restants de la ville ont été fondés les vestiges de la colonisation datant de l’âge du bronze, de l’âge du fer, des périodes hellénistique, romaine, byzantine, omeyyade et abbasside, qui indiquent une occupation humaine sur ce site depuis plus de 2500 ans.

Puis, découverte d’Anjara qui est une ville biblique faisant partie de la plupart des tours bibliques de Jordanie. Les visiteurs se dirigent vers le sanctuaire de la Dame de la Montagne à l’église catholique romaine. L’église se compose d’une grande salle pour recevoir les pèlerins qui viennent honorer la statue de la Vierge Marie en bois tenant l’enfant Jésus placé dans une grotte nouvellement construite. On croit que Jésus-Christ et ses disciples, y compris la Vierge Marie, sont passés une fois par Anjara et s’y sont reposés dans une grotte pendant un voyage entre Jérusalem et la Galilée.

En fin de journée, retour à Amman pour la nuit.

À seulement 30 km d’Amman, le long de l’autoroute Kings, vieille de 5 000 ans, Madaba est l’un des endroits les plus mémorables de Terre Sainte. Après avoir traversé une série de sites anciens, la première ville que vous atteindrez est Madaba, connue sous le nom de « Ville des mosaïques ». Plus connue pour ses spectaculaires mosaïques byzantines, elle abrite la célèbre carte mosaïque du VIe siècle de Jérusalem et de la Terre Sainte. Avec deux millions de morceaux de pierre locale aux couleurs vives, elle représente des collines et des vallées, des villages et des villes jusqu’au delta du Nil.

Continuation vers le Mont Nebo (35 km au sud/ouest d’Amman). C’est le district vallonné de Madaba sur la bordure ouest du plateau avec une vue spectaculaire sur la vallée du Jourdain et la Mer Morte. On pense que le mont Nebo est le lieu de l’enterrement du prophète Moïse, on pense aussi qu’il se tenait sur le site et a observé la Terre Sainte après son arrivée d’Egypte. Les visiteurs pourront également admirer l’église byzantine des IVe et VIe siècles, dont le sol est encore recouvert de merveilleuses mosaïques. Un bâtiment construit par les franciscains qui ont commencé.

Visite du site archéologique de Machaerus, situé à 2 km à l’ouest du village, qui se trouve sur le côté est de la mer Morte et offre une vue spectaculaire sur celle-ci. Il peut être divisé en deux parties : les ruines de la forteresse sur l’éperon isolé de Qal’at al-Mishnaqa, et la ville basse associée construite sur la pente raide du nord. Selon Josèphe (Guerre 7), Alexandre Jannaeus (régnant de 103 à 76 av. J.-C.), un souverain hasmonéen, a construit la forteresse composée de segments supérieurs et inférieurs. Gabinius, l’un des généraux de Pompée, la détruisit en 57 avant J.-C. ; Hérode le Grand (règne 37-4 avant J.-C.) la reconstruisit. Après la mort d’Hérode, son fils Hérode Antipas a hérité de la forteresse. À la mort de ce dernier en 39 après J.-C., elle passe à Hérode Agrippa Ier jusqu’à sa mort en 44 après J.-C. Après cette période, elle est passée sous le contrôle des Romains. Par la suite, pendant la première révolte juive, des rebelles juifs en ont pris le contrôle après 66 ap. Les Romains ont assiégé la forteresse en 72 après J.-C., les rebelles ont été autorisés à partir, puis les Romains l’ont démolie, ne laissant que les fondations. Dans les années 1800, des explorateurs ont visité et enregistré les ruines du site.

Route vers la ville rose pour la nuit.

Petit déjeuner très matinal, départ vers Petra la ville rose.

Amoureux des vieilles pierres, férus d’histoire, randonneurs ou artistes, tous ne peuvent qu’apprécier cet endroit magique, digne d’un conte. Si une journée suffit à en visiter les principaux attraits, nous vous conseillons d’y passer deux jours si vous souhaitez vraiment vous imprégner de cette mystérieuse atmosphère et découvrir l’ensemble des trésors que la ville rose a à vous offrir.
Déclarée patrimoine mondial par l’UNESCO, cité troglodyte hors du commun, Pétra, la « Cité Rose », lieu unique, fût construite il y a près de 2000 ans par les Nabatéens.

Vous emprunterez le Siq et serez sans cesse surpris par le spectacle qu’offre cette cité, les innombrables tombes monumentales, les escaliers, les palais, les temples sculptés à même la montagne, les tombeaux royaux…

Pétra est parfois nommée la « Cité perdue ». Malgré son importance dans l’antiquité, Pétra fut perdue pour le monde occidental après le XIVème siècle après J.-C. Elle a été redécouverte en 1812 par le voyageur suisse, Johann Ludwig Burckhardt, qui parvint à s’infiltrer à l’intérieur du site jalousement gardé, en se faisant passer pour un arabe venu d’Inde désireux de faire un sacrifice sur le tombeau du prophète Aaron. Nuit à Petra.

Après le petit déjeuner, route vers le point le plus bas au monde, la mer morte, pour commencer la visite par le lieu du baptême du Christ (Béthanie).

Route vers la mer Morte. A la frontière d’Israël, de la Cisjordanie et de la Jordanie, la Mer Morte est le point le plus bas du monde puisqu’elle s’étend à – 417 mètres au-dessous du niveau de la mer. Sa salinité incroyable, 27,5%, ne permet à aucun poisson ni à aucune algue de survivre, d’où son nom. Un endroit infernal donc, légendaire et incroyable, mais qui offre une attraction de taille : on y flotte ! Une expérience à poursuivre pour une fin de voyage reposante, une cure de forme et une peau superbe dans les nombreux hôtels qui surplombent ce lac. Nuit.

Temps libre.

La mer Morte est entourée de montagnes à l’est et des collines onduleuses de Jérusalem à l’ouest, ce qui lui confère une beauté quasiment irréelle. On pense que cette région si peu peuplée et paisible aujourd’hui aurait abrité cinq cités bibliques : Sodome, Gomorrhe, Adma, Tseboïm et Tsoar.

En après-midi , il faut absolument passer par le village d’Iraq al Amir, d’abord parce qu’il est magnifique, avec ses maisons ottomanes du XIXe siècle très bien conservées et son cadre vert – ce qui est rare en Jordanie – de forêt de pins et d’oliveraies très méditerranéennes.

Le temps fort de la visite est le château, car il est très ancien. Il a été construit au IIe siècle avant JC par la dynastie juive des Tobiades. Hyrcanus, issu d’une grande famille aristocratique de Jérusalem, fonda la ville de Tyros (aujourd’hui Iraq al-Amir) en Transjordanie lorsque la Judée passa du joug de l’Egypte pendant le règne de Ptolémée et Cléopatre à celui des Séleucides (les Perses d’Iran). Il est remarquablement bien conservé pour son âge (encore debout), les colonnades son magnifiques, et à la taille des pierres on se rend compte du gigantisme de l’édifice. On peut y admirer les frises d’un portique représentant des lions et des aigles et voir les citernes d’eau de pluie qui l’alimentaient en eau (système assez moderne pour l’époque).

Retour sur Amman. Nuit.

Après le petit déjeuner, transfert à l’aéroport. Envol vers la France.