Circuit accompagné Chili : Patagonie – Atacama – Ile de Pâques
- À partir de 6440 € /pers
- 18 jours et 15 nuits
Du 14 au 27 mars 2025, embarquez pour une expédition haut de gamme à la découverte de la Terre du bout du monde.
Ce circuit a été élaboré par Fabiana, conseiller expert Patagonie. Inspirez-vous de ce programme pour co-construire votre itinéraire avec nos conseillers-experts et personnalisez votre voyage selon vos envies.
Envol à destination de Buenos Aires
Hébergement en hôtel 5* Emperador et soirée libre
En matinée, vol intérieur vers Ushuaïa.
Après un dejeuner et votre excursion pour découvrir la Terre de Feu, Exploris One vous attend, amarré au pied de la ville d’Ushuaia.
Son commandant et son équipage nous accueillent à bord pour une première nuit aux Antipodes. Le bout du monde inverse déjà nos perspectives : la ville est toute petite et l’horizon immense.
Dès ce soir, nous naviguons dans le canal de Beagle, la route maritime la plus importante de la Terre de Feu – si l’on excepte le détroit de Magellan.
Bienvenue dans la baie de Wulaia située sur la côte occidentale de l’île Navarino et sur la rive est du chenal Murray. C’est ici que débarquèrent le commandant Robert FitzRoy et un naturaliste devenu fameux : Charles Darwin débarquent en 1833 lors de leur voyage à bord du HMS Beagle.
À son bord, Darwin effectuera un tour du monde complet. Il étudiera sans relâche la géologie, la faune et la flore, et collectera de très nombreux spécimens qu’il enverra à Cambridge, accompagnés de ses observations. Ce voyage initiatique contribuera à sa réputation grandissante de naturaliste. Il en tirera un ouvrage, Le voyage du Beagle, et les bases de sa théorie de l’évolution qui révolutionnera la pensée moderne.
Quant à la Baia Wulaia aujourd’hui, elle semble ne pas avoir changé, elle est un endroit assurément photogénique tant pour sa végétation que sa topographie.
Quand vous atteindrez un belvédère, en marchant à travers la forêt de Magellan où poussent des lengas, des coigües, des canelos et des fougères, parmi d’autres espèces, vos sens ne manqueront pas de s’exalter et votre plaisir de devenir total.
Résonneront alors puissamment en vous les mots de Jean Raspail, l’écrivain français spécialiste de la Patagonie et de la Terre de Feu, territoires qu’il a arpentés pendant plus d’un demi-siècle : « La Patagonie, c’est ailleurs, c’est autre chose, c’est un coin d’âme caché, un coin de cœur inexprimé. Ce peut être un rêve, un regret, un pied de nez. Ce peut être un refuge secret, une seconde patrie pour les mauvais jours, un sourire, une insolence. Un jeu aussi. Un refus de conformité ».
Le Cap Horn, de ce point géographique remarquable, vous pensiez tout savoir. Le Horn ne se déguste pourtant qu’in situ. Y débarquer dépendra néanmoins des conditions météorologiques souvent très mauvaises. S’il est toujours possible de s’en approcher par la mer, le débarquement n’est en effet pas garanti.
Pour les chanceux, une escale sur l’île Horn, la isla de los Hornos, demeure un moment inoubliable. Après une grimpette en guise de mise en jambe, vous atteindrez sans peine le monument du cap Horn, depuis lequel la vue sur le Cap est à proprement dite époustouflante. Pensez bien qu’en direction du sud, à quelque 800 kilomètres de là, fait face l’Antarctique, le sixième continent dit-on !
Sur le chemin du retour, vous pourrez vous arrêter au phare du cap Horn, habité par un gardien et sa famille souvent très heureux de parler à des visiteurs. À côté du phare, vous pourrez visiter une petite chapelle, la Capilla Stella Maris, vous rappelant que les hommes ont par le passé payé un lourd tribut au passage du Horn.
« L’homme, en ces terres battues d’eau et de vent, n’est pas forcément le bienvenu: La mort et la folie le guettent, sa cruauté rapace le perd », a écrit avec poésie une autre grande plume de la Patagonie, le chilien Francisco Coloane.
Une chose est certaine, vous allez bientôt pouvoir vous targuer d’avoir doublé le cap Horn, ou mieux d’avoir fait escale sur son île. Restez néanmoins humble et gardez en tête que les cap-horniers d’autrefois étaient de valeureux explorateurs, eux qui à la voile durant des jours, voire des semaines, devaient lutter contre les éléments dans le froid, la pluie ou la neige, juchés dans la mâture de leurs bateaux…
Dans le canal de Beagle au Chili, le glacier Pia fascine les scientifiques du monde entier. Il est en effet l’un des seuls glaciers de la région qui continue d’avancer, malgré le réchauffement climatique. Il est aussi le plus long glacier de l’hémisphère sud (sans compter l’Antarctique, évidemment. Il y a à cela une explication. Cet immense glacier se trouve, en effet, vers le 58ème parallèle sud. Une latitude suffisamment proche du pôle pour qu’il ne soit jamais vraiment exposé à des températures de plus de 15 degrés lors des journées les plus chaudes de l’été austral.
Non loin du Glacier Pia, le Glacier Garibaldi va lui aussi vous éblouir.Considérée comme l’un des plus beaux glaciers du Chili, cette immense paroi de glace aux nuances incroyables de bleu fait toujours son effet à ses visiteurs qui le voit depuis la mer. La balade en zodiac dans le fjord Garibaldi ne va donc pas manquer de vous marquer.
Niché au cœur du parc national Alberto de Agostini, au Chili, ce fjord est en effet le point de rencontre entre les Andes, la plus longue chaîne montagneuse continentale, et l’océan. Une région reconnue par l’UNESCO comme réserve de la biosphère.
Dame-Nature est décidément étonnante en Patagonie
Elle n’est à pas confonde avec l’île Noire de Tintin, qui de retour d’Amérique du sud, file en Écosse où un gorille hante un manoir isolé sur une île rocheuse.
Ici en Patagonie, point de gorille mais des manchots et nombre d’espèces d’oiseaux marins.
Très exposées à l’océan Pacifique et à ses caprices, malgré sa proximité avec les fjords patagoniens, l’île Noir (Isla Noir pour les locaux) est un lieu idéal pour observer la nature patagone tant s’y concentrent des espèces uniques comme par exemple le gorfou doré ou le manchot à plumes jaunes (Eudyptes chrysolophus) ou encore le gorfou sauteur (Eudyptes chrysocome).
Dans l’île et ses prairies côtières, nous observerons d’autres espèces le méconnu Carancho Negro ou Caracara austral (Phalcoboenus australis), le Churrete Austral ou Cinclode fuligineux (Cinclodes antarcticus), tout en recherchant d’autres espèces emblématiques comme la Becasina Grande ou Bécassine de Strickland (Gallinago stricklandii) ainsi que diverses espèces de pétrels.
Les amoureux de littérature maritime noteront que le Cabo Noir (« cap Noir ») situé au sud-ouest de l’île est évoqué dans The Golden Ocean, le roman de Patrick O’Brian, grand écrivain des océans et de la Marine à voile.
Belle journée de navigation dans les canaux de Patagonie en perspective dans le détroit de Nelson, un bras de mer situé dans l’archipel de la Reine Adélaïde, au Chili. Ce détroit relie l’océan Pacifique au sud-ouest avec deux canaux patagoniens au nord-est : le canal Castro et le canal Smyth. Il est cité dans l’un des voyages extraordinaires de Jules Verne, « deux ans de vacances », paru en 1909 ou l’histoire de naufragés sur une île déserte du Pacifique.
La suite de la journée vous ravira tant la navigation le long des fjords vous permettra d’apprécier les paysages et même d’admirer l’île Esperanza, une île qui fait partie intégrante de la réserve nationale Alacalufes caractérisée par ses paysages insulaires et montagneux.
Nous poursuivons notre navigation dans les fjords de Patagonie entre fjords, détroits et canaux, forêts et toundras, glaciers et sommets.
Le spectacle est une nouvelle fois féérique devant le glacier El Brujo. Situé au fond du fjord Asia, cet immense mur de glace sculpté par le vent fascine d’emblée autant qu’il impressionne. Changeant au gré des jeux de lumières, ce décor naturel enchanté offre un spectacle inoubliable et captivant.
Même émerveillement devant le glacier Amalia, appelé aussi « glacier Skua ». Ce site fait partie du parc national Bernardo O’Higgins, créé le 22 juillet 1969 et ainsi nommé en l’honneur d’un officier militaire chilien : Bernardo O’Higgins (1778-1842).
Le parc national Bernardo O’Higgins est par ailleurs celui de tous les records : c’est le plus vaste parc du Chili, le plus grand lieu de conservation en Amérique du Sud et la plus importante réserve d’eau douce du monde. Cette réserve contient la zone de fjords le plus étendue en continu au monde.
Sa faune est elle aussi étonnante avec les forêts indigènes se développant au milieu du réseau de fjords et canaux. Outre la découverte des glaciers, vous devriez pouvoir aussi observer la faune locale, elle aussi étonnante.
Navigation aujourd’hui dans le canal de Concepción, l’un des principaux canaux patagoniens, longitudinal et parallèle à la côte continentale de la Patagonie chilienne. Concepción sépare les îles de l’archipel Madre de Dios de la côte continentale et des îles Doñas et Lobos appartenant à l’archipel de Hanovre.
Ce canal doit son nom au navigateur espagnol Pedro Sarmiento de Gamboa, qui a navigué pour la première fois dans ses eaux le 7 décembre 1579, la veille de la fête de l’Immaculée-Conception.
Des fjords surprenants, des îles étonnantes, une végétation abondante, des villages isolés… La Patagonie authentique et sauvage continue de se révéler sous vos yeux.
Une expérience qui vous marquera à vie comme en témoigne cette navigation prévue dans le Seno Última Esperanza ou fjord Última Esperanza (littéralement « fjord de la dernière chance »). Un fjord découvert par Juan Ladrillero qui lui donna ce nom en 1557, tant il pensait à tort que c’était pour lui sa « dernière chance » d’atteindre le détroit de Magellan. Le navigateur espagnol allait pourtant trouver une voie sans issue et face à lui un imposant glacier.
Le seno Última Esperanza abrite à proximité du fjord Eberhard le monument naturel Cueva del Milodón, soit des grottes et des cavités rocheuses où ont été retrouvés les restes d’un paresseux terrestre (espèce aujourd’hui éteinte) ainsi que les restes d’occupations humaines datés à -6 000 av. Jésus Christ.
Les férus de romans d’aventure noteront que la grotte et ses découvertes archéologiques sont au cœur d’une nouvelle de Francisco Coloane, intitulée « Sur le cheval de l’aurore » et publiée dans le recueil « Tierra del Fuego », édité à Santiago du Chili en 1963.
Cap sur Puerto Natales pour vivre une escale sur la terre des gauchos, des estancieras mais aussi des pêcheurs locaux.
Peuplé à l’origine par les Amérindiens Alakalufs et Tehuelches, Puerto Natales a été découverte, par hasard, en 1557 par le navigateur et explorateur espagnol Juan Fernández Ladrillero qui cherchait l’ouverture orientale du Détroit de Magellan.
Il faut attendre l’année 1830 pour que l’endroit soit de nouveau exploré par une expédition fameuse, celle du HMS Beagle, une frégate britannique commandée par Robert Fitz Roy, avec à son bord le naturaliste et paléontologue Charles Darwin.
Si les Indiens Tehuelches vivaient surtout de la pêche, les nouveaux colonisateurs y développèrent Puerto natales et dans les environs l’élevage bovin et ovin.
Du fait de sa situation stratégique, la ville de Puerto Natales fut fondée officiellement le 31 mai 1911. Sa population comptait surtout des Chiliens arrivant de l’île de Chiloé et des étrangers d’origine européenne. Cette diversité culturelle a permis de façonner son identité à part d’autant que cette cité pittoresque est nichée au fond des fjords si esthétiques de la Patagonie chilienne.
De cette ville, vous devinez sans peine le lien de ses habitants avec l’océan, comme en témoignent les lanchas colorés de pêcheurs locaux que vous voyiez partir, sous l’œil indifférent des cygnes noirs.
Ne manquez pas enfin le coucher de soleil sur la Péninsule Antonio Varas, située en face de Puerto Natales.
Une autre journée inoubliable en croisière d’expédition à travers les majestueux fjords chiliens.
Apres le passage du Détroit de White, passage le plus étroit du voyage (seulement 80 mètres séparent les 2 rives), une navigation tranquille dans le Canal Santa Maria, où les sommets enneigés des montagnes se reflétent dans les eaux calmes, créant un paysage à couper le souffle.
Au fil de la journée, nous nous aventurons dans le Canal Gray, offrant une vue spectaculaire sur le glacier éponyme.
Naviguant à travers le Channel Smith, le paysage prend une allure plus sauvage, avec des vallées profondes et des pics escarpés qui semblentt toucher le ciel.
La journée se ponctue de rencontres avec une faune exceptionnelle, des colonies d’oiseaux marins aux lions de mer majestueux, qui se prélassaient au soleil sur des îlots rocheux.
En fin de journée, le coucher de soleil sur les fjords chiliens enveloppe l’horizon d’une lumière dorée, laissant un souvenir inoubliable gravé dans nos esprits.
Géographiquement parlant, le détroit de Magellan sépare, du côté nord, le continent sud-américain, et du côté sud, la grande île de la Terre de Feu. Historiquement parlant, Fernand de Magellan est le premier à découvrir ce bras de mer localisé entre le continent et la Terre de Feu et le cap Horn au sud.
Au XVIe siècle, Fernand de Magellan a, en effet, entrepris une expédition vers un océan encore inconnu des Européens. Partez sur les traces de cet explorateur fameux, dont la détermination mènera ses hommes à boucler le tout premier tour du monde à la voile en pleine époque des Grandes Découvertes.
21 octobre 1520, Magellan découvre le détroit Victoria (qui sera plus tard baptisé de son nom). Cette longue pointe de terre froide qui s’avance dans l’océan ne semble d’ailleurs pas avoir changé. L’explorateur et ses marins s’engageront en sens inverse en quête d’un passage vers un océan inconnu, malgré des conditions météorologiques terribles et de forts courants marins. À sa grande surprise, les eaux de ce nouvel océan seront si paisibles, qu’il baptisera cet océan «Pacifique», ce qu’il n’est pourtant pas vraiment
L’Île Carlos III est bientôt visible, les lieux n’ont en apparence rien de paradisiaque tant les tempêtes et vents violents règnent souvent ici en maitres. En revanche, grâce à son isolement total, le spectacle de la nature y est grandiose à commencer par les baleines à bosse sans oublier les loups de mer, les manchots ou les albatros. L’île est habitée à l’année par des scientifiques en charge notamment d’étudier le comportement de ces baleines.
Une sortie en kayak de mer sera possible, mais fonction des conditions météo. L’opportunité rêver d’approcher avec respect et admiration de ces majestueux mammifères marins.
Destination la Bahía Inútil (Baie Inutile). Son nom particulier est peut-être dû au fait qu’il s’agit de la commune la plus grande et la moins peuplée du Chili.
Il s’agit d’une région qui a désormais pourtant une vocation utile pour les voyageurs qui aiment à y randonner.
Les troupeaux de guanacos, toujours vigilants, sont reconnaissables parmi les paysages caractéristiques de la Bahía Inútil, ainsi que ses écosystèmes lacustres et son littoral.
C’est un endroit idéal pour réaliser des excursions à dominante photographiques et identifier les différents types d’oiseaux, pour connaître l’activité authentique d’un élevage de moutons, ou pour pratiquer la pêche sportive dans les rivières Grande et Azopardo.
Arrivée en soirée à Punta Arenas, une ville portuaire adossée à une petite colline mêlant modernité et passé avec ses maisons colorées toutes pimpantes qui ne manquent pas de séduire ses visiteurs
Débarquement après votre petit déjeuner.
Transfert vers l’aéroport pour votre vol intérieur vers Santiago
Vol retour vers Paris
En fonction de vos envies, de la saison, des disponibilités et de la période à laquelle vous réservez votre voyage, le prix de votre voyage varie sensiblement. Le prix juste sera établi, avec votre conseiller expert, au moment de votre devis.
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Partez en toute sérénité grâce à nos Travel Assistants, qui vous accompagnent dans vos préparatifs de voyage.
Sur place, bénéficiez de notre réseau local pour des découvertes et des rencontres privilégiées.
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