A la découverte du continent Blanc

À votre arrivée, accueil et transfert à votre hôtel 5*. Soirée libre. Dîner libre et nuit.

En matinée, vol intérieur vers Ushuaïa.

Après votre excursion pour découvrir la Terre de Feu, Exploris One vous attend, amarré au pied de la ville d’Ushuaia. Son commandant et son équipage nous accueillent à bord pour une première nuit aux Antipodes. Le bout du monde inverse déjà nos perspectives : la ville est toute petite et l’horizon immense. Dès ce soir, nous naviguons dans le canal de Beagle, la route maritime la plus importante de la Terre de Feu si l’on excepte le détroit de Magellan.

Selon les conditions météo, nous avons deux jours, peut-être un peu moins, pour nous préparer à la grande rencontre, à la forte émotion que vous êtes venus chercher dans le Grand Sud. Lors de réunions d’information et vos premières conférences, l’équipe d’expédition attise votre esprit d’exploration. Celui-ci est inséparable de la préservation de l’environnement.

En tant que navigateurs avertis sur notre impact sur l’environnement, saisissons l’occasion de cette traversée pour nettoyer nos équipements afin de prévenir toute pollution des terres antarctiques lors de nos débarquements. Une fois cette tâche accomplie, nous enfilons nos gants et nos bonnets pour nous aventurer sur le pont et profiter du magnifique spectacle offert par les vagues et les oiseaux. Les Damiers du Cap, les pétrels géants et les albatros nous accompagnent lors de notre voyage, leur vol incessant nous guidant sur notre route.

Durant cinq jours pleins, votre navire navigue de merveille en merveille. Les conditions de mer et la météo déterminent les décisions du commandant et du chef d’expédition quant à nos escales. Nous évoquons ici un programme possible, ajusté au jour le jour pour profiter de toute rencontre inattendue. Elles proviennent évidemment de la mer, car nous ne sommes pas seuls à savoir combien les îles Brabant et Anvers sont un excellent rempart contre les rages de l’Océan austral : baleines à bosse et petits rorquals connaissent, eux aussi, la tranquillité du détroit de Gerlache. Là, nous nous régalons du spectacle majestueux de ces mammifères marins en train de se nourrir, à la fois gigantesques et délicats.

Un peu plus loin, une balade en zodiac nous permet de circuler au cœur de la banquise disloquée par le retour de l’été austral : nos guides naturalistes nous apprennent à lire les accidents de cette géométrie glacée et à distinguer les formes noires des cormorans à œil bleu sur la roche sombre des falaises.

Nous écoutons alternativement les craquements d’un impressionnant glacier et les glapissements des manchots papous construisant leur nid. Leur de se disputer le moindre caillou constitue une véritable leçon de voisinage… Et si un phoque, notamment un Weddell, paresse sur un glaçon à portée d’objectif, prenez le temps de l’observer et entamez conversation intime avec la faune sauvage.

*Programme à titre indicatif. Nous évoquons un programme dépendant des conditions météorologiques. Il peut être ajusté au jour le jour pour profiter de toute rencontre inattendue.

Nos débarquements, aussi nombreux que possible, se font tous « pieds dans l’eau » et bien sûr pieds dans les bottes. Ils nous permettent d’accéder à des endroits reculés sans besoin de quai ou de ponton. Par exemple, à Port Charcot, il nous faut souvent slalomer en zodiac parmi les icebergs pour atteindre les rivages où hiverna la première expédition antarctique française (1905).

Parfois, lorsque la glace est trop dense, nous ne pouvons pas descendre les zodiacs à l’eau. Dans ces cas-là, nous effectuons la remontée du chenal Lemaire directement à bord du navire. C’est un moment très intense, partagé avec le commandant et les officiers qui nous invitent à la passerelle. Assister aux gros morceaux de glace, appelés « bourguignons », plonger et se briser sous la proue d’Exploris One est une expérience rare, qui rappelle l’audace des marins d’autrefois.

*Programme à titre indicatif. Nous évoquons un programme dépendant des conditions météorologiques. Il peut être ajusté au jour le jour pour profiter de toute rencontre inattendue.

Tout aussi héroïque que nous paraît le travail des chercheurs britanniques de la base de Port Lockroy, qui passent tout l’été austral au cœur de la Péninsule, ils nous accueillent dans leur boutique, la seule à des milliers de kilomètres à la ronde, où ils prennent en charge l’envoi de vos cartes postales depuis la poste la plus méridionale du monde. Passant quelques heures à bord d’Exploris One avec nous, ils partagent leur quotidien pendant cet « estivage » sous un soleil qui ne se couche jamais vraiment.

L’île Cuverville pourrait être notre dernière escale en Péninsule avant de nous diriger vers l’archipel des Shetlands. Du sommet de sa colline, nous sommes récompensés par un panorama époustouflant sur le détroit de Gerlache. Cependant, rien n’est figé quant à notre itinéraire ; tous les détours par rapport à la route prévue sont permis, et même encouragés !

*Programme à titre indicatif. Nous évoquons un programme dépendant des conditions météorologiques. Il peut être ajusté au jour le jour pour profiter de toute rencontre inattendue.

Le navire Exploris One met déjà cap au nord, vers la civilisation. Nous retrouvons l’empreinte de celle-ci par exemple à l’île de la Déception, l’ancienne station baleinière de Whalers Bay.

De loin, ses vestiges étonnent : fours pour faire fondre la graisse de baleine, maisons de bois pour les ouvriers et cimetière des péris en mer au cours de cette dangereuse industrie. L’Antarctique en a désormais terminé avec cette époque de massacres, autant dommageable pour la vie des hommes que pour la survie des espèces. Reste la poésie des ruines. À la sortie de la Caldeira, une colonie de manchots à jugulaire a élu domicile.

En fonction de la météo, une randonnée de quelques heures sur les hauteurs de l’île vous sera proposée. L’occasion de faire corps avec cette nature immaculée.

*Programme à titre indicatif. Nous évoquons un programme dépendant des conditions météorologiques. Il peut être ajusté au jour le jour pour profiter de toute rencontre inattendue.

Votre navire se lance de nouveau dans le passage de Drake. En repassant la convergence antarctique, cette ligne au-delà de laquelle la température des eaux remonte, nous quittons l’Océan austral pour l’Atlantique Sud. Nous entrons dans l’univers des 50e hurlants et des 40e rugissants. Parfois, tous les « fauves » sont domptés et la traversée se révèle un doux retour à la réalité. Dernières conférences données par nos naturalistes, derniers échanges, de photos, d’adresses, de contacts… Pour que la fin du trajet ne soit pas la fin du voyage.

Débarquement en matinée. Transfert vers l’aéroport pour votre vol intérieur vers Buenos Aires.

Votre voyage touche à sa fin ! Envol à destination de la France. Dîner et nuit à bord.