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Les Îles Féroé ; Si ce nom est encore mystérieux pour beaucoup d’entre nous, cet archipel perdu dans l’océan Atlantique, entre l’Islande et l’Ecosse, conserve une authenticité et une nature sauvage qu’Adeline et Camille ont pu expérimenter pendant une semaine. Plongez avec elles dans cette aventure, où chaque étape de leur voyage révèle des merveilles cachées.
Torshavn
Après un vol direct et efficace entre Paris Roissy et l’aéroport de Vágar, nous voici atterries sur l’île du même nom. Les paysages qui entourent ce minuscule aéroport international vous mettront tout de suite dans l’ambiance mystique et les paysage très verts caractéristiques de l’archipel.
Première étape : Torshavn, la capitale. Nous découvrons une ville à taille humaine avec Ann notre guide locale. Elle nous fait voyager dans le temps au milieu de la vieille ville avec ses maisons en bois noir et rouge, et ses toits couverts d’herbe que nous retrouverons à plusieurs endroits.
Durant notre visite, Ann a profité du retour de pêche de son ami Carl pour lui acheter du cabillaud tout frais. Une scène étonnante au milieu d’une capitale, mais très courante dans le quotidien des Féroïens, la pêche représentant une forte activité. Après une domination norvégienne et danoise au cours de leur histoire, les Îles Féroé sont culturellement très riches et leurs habitants ont à cœur de partager leurs traditions.
Torshavn, Iles Féroé
Vestmanna
Pour notre deuxième jour, cap à l’ouest vers le village de Vestmanna à proximité des falaises éponymes, paysage le plus connu de l’archipel.
Nous embarquons sur un petit bateau pour une croisière au pied des falaises et pouvons y apercevoir nos premiers oiseaux. De nombreuses espèces peuplent les îles Féroé, un paradis pour les ornithologues. Notre après-midi sera consacrée à une randonnée au sud de l’île de Vágar, du côté de Sørvagsvatn un lac suspendu au-dessus de la mer, des points de vue à couper le souffle.
Vestmanna, îles Féroé
Mykines
Point d’orgue de notre voyage, l’Ile de Mykines. Uniquement accessible en ferry ou en hélicoptère, Mykines se découvre obligatoirement avec un guide. Nous passons la journée avec Katrin dont les ancêtres ont vécu sur cette île isolée où ne vivent plus que 5 personnes aujourd’hui. Entre randonnée sur les hauteurs et au bord des falaises, observation des macareux, dégustation d’une bonne soupe de poisson et de charcuterie locale, sans oublier les nombreuses histoires et anecdotes partagées, cette journée hors du temps est notre coup de cœur du voyage. Le soleil était au même au rendez-vous, chose rare dans la région.
Mykines, Iles Féroé
Esturoy
Après une arrivée dans le brouillard, nous avons pu découvrir le joli village de Gjógv, enclavé au fond d’une vallée et au bord de la mer. De nombreuses routes panoramiques sillonnent l’île d’Esturoy, bordées de falaises, de vues sur l’océan… et de moutons ! Beaucoup de moutons !
Nous découvrons de jolis villages et terminons notre route au sud de l’ile, à Runavik. Ce petit port est entouré de beaux sentiers de randonnées dont une promenade autour du lac de Toftavatn, dont les paysages peuvent faire penser à la lande écossaise. A seulement 2h30 de Paris, ce séjour nous a permis de profiter d’une véritable déconnexion et d’un dépaysement total. Que vous soyez amateurs de photographie, passionnés des oiseaux ou randonneurs dans l’âme, les îles Féroé sont faites pour vous, et restent encore assez préservées du tourisme de masse.
Un dernier conseil : si vous le pouvez, rendez-vous dans cet archipel vers la fin du mois de mai pour profiter des paysages en fleurs et apercevoir de nombreux bébés animaux (agneaux, oies, oiseaux…).
Village de Gjógv, îles Féroé
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