Le Népal, pour moi, c’était un rêve depuis bien longtemps. Et c’est devenu une réalité en novembre dernier ! Bien entourée de ma famille et de mes amis, je suis partie en voyage dans ce pays himalayen située entre l’Inde et le Tibet, au pied des plus hautes montagnes du monde !
C’est par Katmandou, la capitale du Népal, qu’a débuté ma découverte du Népal. Le quartier de Thamel, autrefois prisé des hippies, est devenu touristique, mais déborde toujours de vie locale. On y trouve plein de restaurants et de cafés où on mange très bien pour pas grand-chose, par exemple des momos, les raviolis tibétains.
Temples mystiques
Quand on flâne dans les ruelles de Thamel, on voit les enfants qui jouent, les sadhus, ces mystiques hindous, qui se déplacent vers l’un des nombreux petits temples.
Avec notre guide népalais, nous sommes allés au temple de Pashupatinath, au bord du fleuve, qu’on pourrait appeler la Bénarès du Népal. Le lieu est sacré pour les hindouistes et les bouddhistes, qui cohabitent très bien. Nous avons assisté au spectacle impressionnant d’une crémation, avec des fleurs partout.
Des singes par centaines
Nous avons aussi vu le sanctuaire de Bodnath, que l’on voit souvent sur les photos de Katmandou. C’est un énorme stupa circulaire, tout en bois, avec de nombreux moulins à prières. Malgré les touristes, les Népalais sont nombreux à venir s’y recueillir, et l’endroit est plein de ferveur. Et aussi Swayambunath, le temple des singes, qui surplombe la ville. Et où, surtout, se baladent des centaines de singes très drôles à observer.
En quittant Katmandou, nous avons pris la direction de Bandipur, à cinq heures de route. Un village calme, peu fréquenté, idéal pour admirer sereinement le spectacle du lever et du coucher de soleil sur l’imposante chaîne des Annapurna.
À l’assaut de l’Himalaya
À Pokhara, la deuxième ville du Népal, nous nous sommes baladées en ville, puis en bateau sur l’énorme lac Phewa, avec toutes barques multicolores. Que les montagnes sont belles depuis le lac !
Évidemment, le Népal est une destination culturelle, mais c’est aussi une destination pour les marcheurs. Et après le moment de la découverte, c’était l’heure de marcher ! Nous sommes partis pour dix jours à la conquête du Mardi Himal, un colosse de 5 587 mètres. Bon, le sommet est réservé aux alpinistes, mais nous sommes tout de même allés jusqu’au camp de base, à 4 500 mètres d’altitude !
La vie tout là-haut
Nous avons commencé doucement, puis l’effort s’est intensifié. Le Mardi Himal, ce n’est pas l’autoroute du trekking, comme l’Annapurna par exemple. On passe dans des petits villages typiques, inaccessibles aux voitures, aux petites rues pavées.
Nous discutons avec les habitants, les enfants chantent pour souhaiter la bienvenue, parmi les plantations et les rizières. Et on traverse des forêts de rhododendrons, qui fleurissent courant avril-mai et, vers 3 500 mètres d’altitude, on commence à rencontrer des yacks !
Le dernier jour du trajet aller, on se lève à 3 heures du matin, et on se met en route pour trois heures de marche dans la montagne. Et croyez-moi : arrivé à 4 500 mètres, lorsque l’on voit le soleil se lever sur l’Himalaya, seul au monde, on est fier et heureux d’avoir marché jusque là-haut… et d’avoir réalisé son rêve népalais !
Marion, votre conseillère Inde
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